Gâteau au chocolat de mamie Renée

3 oeufs
100g de sucre
100g de farine
100g de crème fraîche, soit 5 cuillères à soupe rases.
100g de chocolat patissier.
1 sachet de levure chimique.

La préparation (9 minutes et 23 secondes)

– Mélanger au fouet (parce que c’est toujours mieux avec bon coup de fouet) le sucre et les oeufs entiers, mais sans la coque quand même.
– Ajouter progressivement la farine, jusqu’à obtention d’une pâte homogène, là où il y a de la gêne, il y a des N…

Donc toujours au fouet pour plus de plaisir, ajouter la levure, la crème, et enfin le chocolat fondu.

NB : Astuce pour les grosses feignasses comme moi : un bol, un fond de lait où d’eau, le chocolat cassé en morceaux. Pffuit, 2 minutes au four à micro-ondes (vous connaissez le cri de la fourmi ?), bien mélanger le chocolat et le lait en sortant le bol du micro-ondes, puis incorporer le chocolat fondu à la pâte.

La cuisson (environ 25 minutes, ou plus)

– Beurrer un moule à tarte, car comme dit le dicton, avec du beurre, tout est meilleur.
– Saupoudrer d’une cuillère à soupe de farine.
– Répandre là farine dans le moule (enfariner ?) pour quelle colle sur toutes les parois, puis renverser le moule pour retirer le surplus de farine.
(Bien entendu, les nantis possesseurs de moules en silicone (carné ?) pourront s’affranchir de l’étape dite du beurrage / enfarinage de moule.)

– Verser la pâte dans le moule (parce qu’à côté ça ne sert à rien, même si c’est plus rigolo)
– Cuisson 25 minutes à 190 degré en chaleur tournante, four froid, pas besoin de préchauffage. Ajuster le temps de cuisson selon le four et piquer avec la pointe d’un couteau pour vérifier la cuisson.

Le nappage au chocolat blanc (5 minutes)

Pour le nappage (du gâteau, parce que pour celui de la table vous êtes libres de choisir d’autres motifs que ceux de la photo et ça fonctionne aussi avec des nappes en tissu)

Faire fondre 150g de chocolat blanc (« Patissier », pas du Galak qui n’est bon que pour les poissons) dans une casserole avec un fond de lait, a feu très très doux, sinon ça caramélise (c’est trop injuste).
Bizarrement, le chocolat blanc, qui n’a de chocolat que le nom, ne fond pas tout à fait comme son homologue « naturel », du coup, tout comme la fosse, je suis assez sceptique quand à utiliser la technique du micro-onde dans ce cas précis.

Une fois le chocolat blanc fondu et mélangé au lait (Olé !), le verser délicatement sur le gâteau en le répartissant à l’aide d’une spatule ou d’une raclette (mais pas d’une cuillère, la cuillère n’existe pas souvenez-vous), ou même d’une fourchette pour laisser des stries, c’est plus joli (en plus ça rime).

Laisser refroidir au réfrigérateur (et à travers ?) jusqu’à ce que le chocolat blanc soit de nouveau presque dur (mi-mou quoi).

Enjoy.

4 Responses to Gâteau au chocolat de mamie Renée

  1. Libellule dit :

    Enorme !!! C’est chouette les recette de cuisine pleines d’humour !!!!!

  2. Libellule dit :

    Comment tu as fait pour le glaçage au chocolat blanc de celui de ton fils (que tu as en fait mangé, m’enfin, là n’est pas la question… père indigne !)?

  3. Jarodnet dit :

    « mi-mou » le petit chat ?

    • toshi92 dit :

      Pas tout à fait : C’est un terme que j’utilise pour parler d’un état se situant entre le dur et le mou. J’emploi généralement ce terme dans un contexte tout autre qui fait référence à une particularité physiologique spécifique au genre masculin, se manifestant très souvent le matin au réveil, et n’ayant rien a faire au beau milieu d’une recette de cuisine.

      NB : Fonctionne aussi avec « mi dur », mais phonétiquement, le potentiel comique me semblait moins grand qu’avec « mi mou » qui peut préter à beaucoup plus de jeu de mots : le petit chat, le caribou, billette, etc…

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